Un vent nouveau
La Justice de par le monde a toujours essuyé le mépris des populations. Elle n’a cessé de faire l’objet de jugements sévères, très souvent fondés sur des à priori de ceux-là même qu’elle est censée défendre. Une image très peu reluisante qui a fini par faire d’elle une sorte de paria des administrations.
Au Cameroun, elle est décriée par toutes les composantes sociales, subit ce qui s’apparente plus à des préjugés et griefs amplifiés.
Il suffit de consulter la presse, les médias audiovisuels, d’écouter les conversations dans la rue, au sein des foyers, pour recenser les qualificatifs peu flatteurs et dévalorisants qui lui sont attribués. L’on réalisera alors que nombreux sont ces camerounais qui n’accordent aucun crédit à la justice de leur pays. Pourtant, le gouvernement camerounais sous l’impulsion du président de la République Paul Biya, a entrepris depuis plusieurs années de redorer l’image de cette garante d’équité sociale qu’est la Justice. Nous y avons cru et œuvrons à concrétiser ce désir depuis le 9 décembre 2011, date de notre retour à la tête du Ministère de la Justice.
Vivre c’est changer. Et ce changement au sein du Ministère de la Justice n’a pour objectif que de faire rayonner à nouveau une âme ternie par de longues années d’incompréhensions. Nous avons donc entrepris de donner un nouveau visage à la Chancellerie, ainsi qu’aux juridictions. Un visage qui reflète l’image futuriste et moderne que le justiciable se fait de la justice camerounaise. Une justice voulue pour tous et par tous, qui sait à la fois garder sa froide rigueur et son objectivité. Et ce vent nouveau est une impulsion de rénovation et d’innovations qui veut calquer la justice sur les attentes des camerounais et s’arrimer aux standards internationaux.
Au regard des efforts fournis jusqu’ici, il est clair que si rien n’est éternel si ce n’est le changement lui-même, le meilleur reste à venir.
L.E